Des pièces de qualité pour un réseau vapeur durable


L’équipe Lalonde Systhermique travaille avec les meilleurs pièces et équipements disponibles sur le marché industriel. Lorsque les produits existants ne rencontrent pas nos standards de performance, de fiabilité et de durabilité, nous concevons et faisons fabriquer des équipements sur mesure.

Le rôle d’un purgeur de vapeur est d’empêcher la vapeur de s’échapper afin de maintenir la pression dans l’échangeur de chaleur, tout en « purgeant » le condensat produit par cet échangeur. Dans la plupart des cas, la pression passe de la valeur d’opération (avant le purgeur) à la pression atmosphérique ou presque (après le purgeur).

Les membres de Lalonde Systhermique exigent que les équipements implantés dans nos travaux doivent respectés des exigences visant l'optimal et l'économie à long terme. C'est ainsi que le choix de nos purgeurs se base sur ces critères suivants :

  • Économique en énergie et en investissement
  • Décharge de condensat sans perte de vapeur vive
  • Évacuation automatique de gaz incondensables
  • Ne doit pas affecter le processus de chauffage
  • Utiliser pleinement la chaleur latent avant le purgeur
  • Non affecté par pression
  • Convient aux fluctuations de pression et de débit
  • Installation facile
  • Résistant à la corrosion
  • Résistant à la saleté
  • Facilité d'entretien
  • Aucun gel
  • Résistant aux coups de bélier


Contre-pression

Lorsque la pression à la sortie du purgeur est plus élevée que la pression atmosphérique, nous disons qu’il y a une « contre-pression ». Cette contre-pression peut avoir différentes sources. Par exemple, elle peut venir du condensat que nous voulons pousser dans une conduite qui remonte ou, encore, elle peut venir de la vapeur de détente. Il y a donc toujours une contre-pression (une pression dans le sens contraire à l’écoulement) à combattre pour que le condensat puisse s’écouler à travers le purgeur. Forcément, il est nécessaire que la pression de service avant le purgeur soit supérieure à la contre-pression.

La pression différentielle comme force motrice

La différence de pression entre les deux côtés d’un purgeur (appelée pression différentielle) est la force motrice permettant au liquide de s’écouler à travers ce purgeur. Il faut une pression différentielle suffisante entre les deux côtés d’un purgeur pour que le condensat puisse y passer. Si la pression différentielle devient trop petite, il peut en résulter un trop faible débit de condensat à travers le purgeur et une accumulation dans l’appareil.

Alors qu’il suffit d’une petite pression différentielle pour assurer l’écoulement à travers certains purgeurs, d’autres modèles ont besoin d’une pression différentielle beaucoup plus grande pour opérer correctement. Il est donc important de connaître les caractéristiques des purgeurs et du réseau. La grande différence de pression que nous retrouvons dans la vaste majorité des réseaux vapeur suffit à pousser le condensat de son point d’origine vers un réservoir, sans utiliser de pompe électrique. C’est un des principes de base du réseau fermé.

Le purgeur thermique à membrane autorégulatrice

Le purgeur thermique à membrane autorégulatrice a, comme élément principal de fonctionnement, une membrane métallique remplie d’un mélange d’alcool dont le point d’ébullition est inférieur à celui de l’eau. La membrane se contracte lorsqu’elle entre en contact avec du condensat et se détend en présence de vapeur. Lorsque la quantité de condensat est grande, la membrane reste contractée de façon à permettre un flot continu de condensat. En présence de vapeur, la membrane se referme. Il y a donc des moments où le purgeur fonctionne en flot continu, des moments où il fonctionne par intermittence (ouvrant et fermant sous l’influence de la température du condensat) et d’autres moments où il est complètement fermé. Le purgeur s’ajuste automatiquement aux variations de pression.

Le purgeur thermique à membrane autorégulatrice ne réagit pas en fonction de la quantité de condensat formée, mais en fonction de la température du condensat, ce qui est une mesure indirecte de la quantité de condensat formée. En effet, la formation de condensat augmente avec l’augmentation de la charge d’un appareil. Plus la charge de l’appareil est grande, plus il y a de condensat formé. La température de ce dernier diminue alors et le purgeur s’ouvre. Moins la charge de l’appareil est grande, plus le condensat arrive chaud en en petite quantité au purgeur et plus le purgeur est fermé. Il n’y a pas de risque d’accumulation, puisque l’ouverture du clapet du purgeur s’ajuste très rapidement et très précisément à la quantité de condensat produit.

Il existe différents modèles de capsules, dont les températures de fonctionnement sont adaptées à différentes applications. Dans les cas où la quantité de condensat produite est plus grande que la capacité d’une seule capsule, il suffit d’utiliser un modèle de purgeur qui utilise plus d’une capsule. Il est ainsi possible d’installer jusqu’à 9 capsules sur un purgeur afin d’obtenir des capacités d’élimination de condensat qui sont considérables par rapport à la taille du purgeur.

Désaération automatique

Tous les purgeurs thermiques à membrane autorégulatrice permettent la désaération automatique. Cela s’explique par le fait que l’augmentation de la quantité d’air dans la vapeur fait baisser la température de cette dernière sans que la pression ne change. Comme la membrane du purgeur réagit à la température et qu’elle reçoit un gaz trop froid pour la pression d’opération, elle ouvre pour laisser s’échapper le gaz. C’est un avantage important de ce type de purgeur par rapport aux autres types de purgeurs.

Effet de la pression sur le purgeur thermique à membrane autorégulatrice

Selon la membrane utilisée, la température du condensat est respectivement de 9 oF (5 oC), 18 oF (10 oC) et 54 oF (30 oC) sous la température de la vapeur saturée, peu importe la pression d’opération (0 – 320 psig). En fait, les courbes d’ouverture et de fermeture de la membrane sont adaptées à la courbe de saturation de façon à ce que la différence de température nominale nécessaire à l’ouverture et à la fermeture du clapet soit presque la même sur toute la gamme de pressions d’opération. La figure suivante montre une courbe de saturation, ainsi que les courbes d’ouverture et de fermeture des trois membranes.

 Courbe de fonctionnement des purgeurs thermiques à membrane autorégulatrice

Figure 1. Courbe de fonctionnement des purgeurs thermiques à membrane autorégulatrice employés par Lalonde Systhermique.

Un purgeur universel

Ce type de purgeur est donc universel, dans le sens où il peut purger une gamme de débits de condensat considérable, sur une gamme de pressions d’opération étendue. Les courbes d’ouverture et de fermeture de ce purgeur sont parfaitement adaptées à la courbe de saturation de la vapeur, et ce, sur toute la gamme de pressions d’opération. Le petit volume de liquide-moteur, de même que la grande surface de contact de la membrane lui assure une réponse rapide aux moindres variations de température du condensat. Ce type de purgeur peut être utilisé avec des échangeurs de toutes dimensions. Il permet la désaération automatique et n’est pas affecté par la contre-pression ni par la corrosion. Il résiste bien aux coups de bélier.

De plus, ce purgeur est compact, ce qui facilite grandement sa manipulation et permet l’installation dans des endroits restreints. Il peut être installé dans n’importe quel sens. Les pièces sont toujours les mêmes, peu importe le modèle et le débit, ce qui simplifie la gestion d’inventaire et l’entretien. Les purgeurs thermiques à membrane autorégulatrice utilisés par Lalonde Systhermique sont inégalés en termes de qualité et de précision de fonctionnement.


Entretien des purgeurs

Dans les réseaux vapeur dont les purgeurs n’ont pas été entretenu depuis 3 à 5 ans, 15 à 30 % des purgeurs peuvent être défectueux. Le coût d’un seul purgeur défectueux dans un réseau typique peut s’élever à plusieurs milliers de dollars par année.

Évaluation du fonctionnement

Il est important de ne pas confondre vapeur de détente et pertes de vapeur. En effet, nous savons que le condensat qui passe d’une pression élevée (avant le purgeur) à une pression plus basse (après le purgeur) se vaporise en partie. Il peut être tentant de penser qu’il est possible d’évaluer le fonctionnement d’un purgeur débitant à l’air libre en observant le nuage de vapeur qui apparaît à sa sortie. Pourtant, cette méthode d’évaluation n’est pas fiable, car il est absolument impossible de distinguer la vapeur de détente de la vapeur vive.

Cela dit, si l’on connait bien l’apparence normale de la plume de vapeur qui sort du purgeur, une augmentation du volume de cette plume peut être une signal visuel d’un mauvais fonctionnement du purgeur. Dans un réseau fermé, comme les purgeurs ne débitent pas à l’air libre, il est impossible de faire un tel constat. Par contre, une montée de la pression au dégazeur peut être le signe d’un ou plusieurs purgeurs qui fuient. Une baisse de température dans un échangeur peut être la conséquence d’un purgeur bloqué : comme le condensat ne peut être évacué par le purgeur, il s’accumule dans l’appareil, ce qui provoque la baisse de température.

Dans tous les cas, lorsqu’on soupçonne un purgeur de mal fonctionner, il faut le tester avant de tirer une conclusion définitive.

Détection des fuites

La détection des fuites se fait à l’aide un instrument spécialisé conçu pour détecter les ultrasons émis par une fuite de vapeur dans un purgeur. Une fuite de vapeur dans un purgeur émet en effet un sifflement particulier que l’oreille humaine est incapable de détecter. Le détecteur de fuites est conçu pour détecter ces ultrasons et indiquer s’il y a une fuite dans le purgeur. Il est important de faire une utilisation judicieuse du détecteur de fuites pour éviter les diagnostics erronés.

 Test d'un purgeur avec un détecteur de fuites

Test d'un purgeur avec un détecteur de fuites

Le détecteur peut détecter des bruits extérieurs au purgeur si le niveau de bruit est très élevé dans les environs immédiats. Cela peut engendrer un diagnostic erroné. Dans la mesure du possible, il est préférable de tester le purgeur à un moment où le niveau de bruit a diminué. Un purgeur en bon état qui reçoit une grande quantité de condensat émet des ultrasons que l’appareil peut interpréter comme une fuite. C’est la formation de vapeur de détente qui produit ce bruit. Il est donc important de ne pas tester les purgeurs au démarrage du réseau, alors que purgeurs ont beaucoup de condensat à éliminer. Il vaut mieux tester les purgeurs une fois que le réseau s’est stabilisé.

Une fuite dans un purgeur qui reçoit toujours beaucoup de condensat n’est pas nécessairement problématique. En effet, un purgeur plein de condensat ne permet pas à la vapeur de s’échapper et la fuite a peu d’importance tant que la charge est grande. Cependant, si la charge de l’appareil varie et qu’elle devient presque nulle, alors la fuite aura de l’importance et l’appareil pourra la mesurer. Pour vérifier la capacité d’ouverture du purgeur, il est nécessaire de le tester en pleine charge. Idéalement, il faut ensuite faire un test à charge nulle afin de déterminer si le purgeur réussi à fermer correctement. Les bouts de lignes sont souvent utilisés à cet effet.


Nettoyage des purgeurs

Le nettoyage des purgeurs requiert une technique particulière. Notre équipe offre un service de nettoyage complet des purgeurs installés par Lalonde Systhermique. Les pièces sont soumises à des acides spéciaux pour enlever les molécules de fer collées sur l’acier inoxydable. Dans les cas où la capsule est encrassée par de l’huile, le nettoyage se fait avec un solvant. Chaque capsule est ensuite évaluée individuellement sur un banc d’essai sous pression de vapeur. Les mauvaises capsules sont identifiées et retournées au propriétaire.



Identification des purgeurs

Identification et étiquetage

Les entreprises utilisent souvent un grand nombre de purgeurs et il arrive qu’on en vienne à oublier l’existence de certains d’entre eux, surtout s’ils sont situés dans des endroits peu visibles. Il peut aussi survenir des oublis lors de l’entretien. Afin d’assurer la pérennité du système, chaque purgeur doit être identifié par une étiquette solide, voyante et indélébile.

Plan de localisation

Une fois les purgeurs identifiés, il faut les situer sur un plan de localisation.

À la suite de travaux dans une usine, nous avons découvert des purgeurs cachés entre deux murs – aucun plan n’indiquait leur présence à l’équipe d’entretien et aucune inspection n’en dont avait été faite depuis 10 ans. Les purgeurs ne fonctionnaient plus depuis au moins 5 ans et la vapeur s’échappait à plein débit. Imaginez les coûts occasionnés par une telle situation!

Un plan de localisation bien conçu permet de retrouver rapidement tous les purgeurs de l’usine afin d’éviter ce genre d’incident. L’équipe d’entretien peut assurer le suivi nécessaire sur toutes les pièces d’équipements. Le plan facilite de plus la planification et la mise ne pratique des interventions d’entretien.

Relevé technique

La dernier élément d’une bonne stratégie d’entretien consiste à maintenir un relevé technique des purgeurs. Ce relevé est une liste spécifiant la marque, le type, le modèle, la dimension et la date d’installation de chacun des purgeurs. Le relevé technique devrait aussi fournir les instructions d’entretien (outils, pièces de rechanges, etc.), ainsi que les fiches techniques des purgeurs.